J'ai tout fait comme on fait le mort,
Tant pis si lorsque ma vie défile, je me sens fragile...
1. ta chiirii le 12-11-2009 à 21:23:28
ohhh tes trop mignonne tu devrais écrire des bouquin avec des phrase pareils je te promet je serais ta première fan surtout si tu me fais un genre de twillitgh ^^ mouahahah mais moi aussi je t'aime et tu es tous au monde pour moi je t'aime chiirii
Aujourd'hui est un jour de grisaille. Ce genre de jour où rien n'est fixe. On déprime, on hésite entre rire et pleurer. On n'sait plus très bien. Ce manque de luminosité donne la nausée, et l'électricité de l'air nous donne envie de nous énerver pour un rien. Ces jours où même les plus beaux poèmes résonnent comme des gouttes de pluie sur un sol froid. Ces jours où même les mots d'amour n'ont plus la même importance. Vous savez, ces jours où tout parait lent.
Je marche seule le long de la route. Mon pantalon qui traine par terre fait remonter l'eau du sol par capillarité. Le vent fouette le visage, et les gouttes d'eaux tombent comme des piques glacées sur la peau. Mais on devient vite insensible. C'est un jour où rien n'a d'importance. J'me met a penser, penser a tout ce qui n'va pas. Et aujourd'hui c'est un jour particulier où rien ne va. Et pourtant, j'suis face à une sécheresse lacrymale. J'sens venir comme un vent de tristesse en moi, une inondation. Je deviens un verre que l'on rempli lentement de larmes, et qui ne débordera pas. Mon regard est flou, et je me demande encore ce que je fais sous cette pluie. Mon parapluie a succombé à Héole. J'inspire la pitié. Et je déteste ça, encore plus que mon putain d'sentiment d'infériorité. Alors voilà. Le verre déborde. Plus que ça, il créé un réel tsunami en moi. Comme si je n'inspirais pas déjà assez la pitié des autres. Ils me regardent tous comme si j'étais un chien mouillé et blessé. Mouillé d'accord. Et puis ensuite ?
"L'histoire ne se souviendra probablement pas de moi, mais votre soeur surement."
Hank Moody. Californication.
1. escaleocabannes le 29-04-2010 à 18:24:02 (site)
J'aime beaucoup ta façon d'écrire.
J'ai tout regardé , je mets un com. ici pour le titre, Mention spéciale.
Alors c'est comme ça, on met des mots sur nos putains de vies pour se faire croire qu'on vaut mieux que le voisin. On s'croit littéraire, on raconte tous nos vies en s'disant que ça va interesser la ménagère lambda de moins de 40ans, et peut-être même celle de puis de 50 ans dont le mariage bat de l'aile. Mais on s'fourre le doigt dans l'oeil jusqu'a l'épaule. Mais on joue les rebelles, on parle sexe, drogue et rock-and-roll sans même savoir ce que jouait Jimmy Hendrix, ou se rappeller d'un titre d'Elvis Presley. Tout le monde se drogue, à la limite ça ils savent faire. Le sexe aussi, et encore, on a des leçons a prendre sur les videos de WoodStock.
On joue les cons sans savoir trop où ca va nous mener. On attire l'attention, on la perd, on déprime puis on redevient ce centre de gravité. Ce jeu incessant avec autrui "Ments-moi sur toi et je te mentirais a propos de moi." Et mon bourriquet qui me regarde fixement...
A la fin, je sais pas bien ce qui est le pire, écrire en croyant m'adresser a un âne, ou subir son regard compatissant ?
ON a tous des preuves a faire, on a beau naitre dans un berceau en or, ou dans une caisse a savon, on doit tous un jour ou l'autre prouver sa valeur. Et après ? On la prouve a qui et pour quoi faire ? Toute la valeur que l'on pourra accumuler finira avec nous au fond d'un trou, nourrissant les coléoptères nécrophages. On garde un valeur... énergetique.
En fait, on ne vit que dans l'espoir de trouver un sens a sa vie. Ce qui est plutot ironique...
Vivre pour trouver une raison de vivre...
Je ne pouvais pas. Je ne m'en sentais pas capable. Participer a cette cérémonie. Un enterrement. Oui on enterre. Mais qu'est ce qu'on enterre ? Un corps ? Des sentiments ? Des souvenirs ? Non. Les souvenirs ne s'enterrent pas, ils s'oublient. Alors on suit un cortège, cotoyant pleurs et mélancoliques, nostalgiques et défaillants. On ne sait finalement même plus qui est le mort dans l'histoire. On pleure un départ, on pleure une cérémonie trop triste, trop religieuse. On prie un départ en paix vers une destination dont on ignorera tout juqu'au jour où ce sera nous. Jusqu'au jour où ces gens blafards aux cernes de tristesses viendront se poser sur ces mêmes chaises pour pleurer votre départ. Ou alors peut-être ne viendront-ils pas...
"Tu n'es pas venu là parce que tu as de la peine
Tu es venu pour l'enigme, parce qu'il y a un truc qui t'échappe."
Wilson. House M.D. 5th Season.
Commentaires
1. mignon-pascal le 26-10-2009 à 12:29:08 (site)
très joli texte
2. Manoushka le 26-10-2009 à 12:34:35 (site)
Merci. C'est de Pascal. Blaise Pascal.
3. Schoopi le 26-10-2009 à 13:39:04
Mdr mais la maniere dont tu l'a recopier est vraiment magifique xD
(L)
4. weredog le 02-12-2009 à 13:57:33
Le présent n'existe pas? cool!
5. Youkipanky le 08-02-2010 à 22:00:21
Oh c'est joli Bisous