Change. Be yourself as you can.

posté le 29-04-2010 à 19:22:52

Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel, qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui ; parce que c'était moi. »
 

Lui.

 
Il y a au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms. Et à notre première rencontre, qui fut par hasard en une grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus, si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Il écrivit une satire latine excellente, qui est publiée, par laquelle il excuse et explique la précipitation de notre intelligence, si promptement parvenue à sa perfection. Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, car nous étions tous deux hommes faits, et lui plus de quelques années, elle n'avait point à perdre temps et à se régler au patronelles amitiés molles et régulières, auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation. Celle-ci n'a point d'autre idée que d'elle-même, et ne se peut rapporter qu'à soi. Ce n'est pas une spéciale considération, ni deux, ni trois, ni quatre, ni mille : c'est je ne sais quelle quintessence de tout ce mélange, qui ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous réservant rien qui nous fût propre, ni qui fût ou sien, ou mien.
 
Montaigne 
 


 
 
posté le 08-05-2010 à 01:15:10

L'énergie est notre avenir, économisons là.

 

 

 

Je ne serais jamais ce à quoi vous me réduisez. Allez vous faire foutre. Vous ne savez rien de moi et je ne sais rien de vous. Je n'ai pas envie que vous interfériez dans ma vie comme la peste dans celle des rats. Ma vie me regarde, et celle que j'ai avec mon compagnon aussi, qu'elle se déroule en votre présence ou non. 

Si je ne suis pas assez bien pour vous, dîtes le, mais arrêtez de me sortir des excuses bidon, d'un pseudo protectorat de merde dans lequel vous croyiez être. C'est bien joli vos phrases toutes faites, vos "petits frères" et autres surnoms amicaux construits de mièvrerie et de sentiments artificiels. Ce n'est pas en croyant me faire la morale que vous en sortirez grandi. C'est gentil d'essayer de faire des leçons, mais il vaudrait mieux parfois balayer devant sa porte plutot que de critiquer le palier du voisin.

 

 

 

 

So fuck you anyway

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